Des dizaines de chauffeurs d'Uber et d'autres sociétés de transport se sont rendus à Olympia aujourd'hui pour exprimer leurs préoccupations concernant les politiques proposées qui limiteraient leur voix au travail. Les conducteurs ont également rencontré les législateurs pour discuter de questions telles que la sécurité publique, la sécurité des conducteurs, les réglementations en matière d'assurance, les conditions de travail et les bas salaires.

"Conduire pour Uber est devenu un chemin vers la pauvreté", a déclaré Tracey Thompson, secrétaire-trésorière de Teamsters Local 117. "Vous savez que quelque chose ne va pas lorsque vous avez une entreprise évaluée à 40 milliards de dollars et que ses chauffeurs n'ont pas les moyens de payer le loyer ou de mettre de la nourriture sur la table pour leur famille."  

Uber a récemment réduit de 15 % le salaire de ses chauffeurs du jour au lendemain. Les chauffeurs Uber affirment qu'ils gagnent aujourd'hui moins de la moitié de ce qu'ils gagnaient il y a deux ans.

"Nous avons besoin d'un traitement équitable, de dignité et d'une voix au travail. C'est pourquoi nous sommes ici aujourd'hui - pour mettre fin aux politiques qui nous priveraient de notre voix", a déclaré Hussein Farah, qui conduit pour Uber depuis plus d'un an.

Les chauffeurs se sont notamment élevés contre un projet de loi qui permettrait aux STN comme Uber d'écarter les lois et réglementations locales régissant le secteur du transport de personnes.  

Le projet de loi 5550 empêcherait les villes et les comtés de réglementer les entreprises de transport de personnes et céderait ce pouvoir à l'État. Les juridictions locales telles que la ville de Seattle, le comté de King ou le port de Seattle perdraient le pouvoir d'adopter des lois régissant la sécurité publique, la sécurité des conducteurs, les exigences en matière d'assurance, la vérification des antécédents, la formation et les conditions de travail des conducteurs. Les chauffeurs affirment que le SB 5550 met un obstacle entre eux et leurs élus locaux et limite leur capacité à influencer leurs salaires et leurs conditions de travail.

Des représentants de la ville de Seattle, du comté de King et du port de Seattle ont également fait part de leurs préoccupations concernant le projet de loi.