Les chauffeurs Uber de tout le pays s'expriment et accusent l'entreprise de pratiques déloyales.

Les chauffeurs de l'entreprise ont organisé une grève de trois jours au cours du week-end pour réclamer, entre autres, la fin des désactivations injustifiées, des salaires équitables et la possibilité de gagner des pourboires. 

Le San Francisco Examiner détaille la manifestation des chauffeurs devant le siège social d'Uber :

Les chauffeurs manifestent devant le siège d'Uber à San Francisco pour réclamer des salaires plus élevés

Plus de 20 chauffeurs d'Uber se sont rassemblés devant le siège d'Uber vendredi matin, encadrés par sept policiers.

"L'avidité d'Uber met les chauffeurs dans le besoin", ont-ils crié. L'un des organisateurs, Abe Husein, affirme qu'il a été licencié à tort en tant que chauffeur Uber après avoir commencé à organiser les chauffeurs à Kansas City.

"Nous gagnons de moins en moins d'argent", a crié M. Husein dans un porte-voix. "On gagne moins que le salaire minimum".

La manifestation s'inscrit dans le cadre d'une "grève" nationale d'Uber ce week-end, certains chauffeurs arguant de la nécessité d'augmenter les tarifs, les frais d'annulation et d'instaurer des pourboires.

"Chauffeurs : N'activez pas votre application pendant tout le week-end", peut-on lire sur un tract promouvant la manifestation. "Unissons-nous pour parler d'une seule voix ! Lire la suite

Les chauffeurs se sont également réunis vendredi dans la région de Seattle pour rendre hommage à la grève et discuter de la manière dont ils peuvent renforcer l'ABDA afin que leur voix collective soit entendue.